Bon Cop Bad Cop : petit polar anglo-québécois rigolo
qui vous apprendra en une scène mythique du film comment manier le langage
châtié du Québécois ! irrésistible !
Québec-Montréal : sympathique et désopilante étude de
mœurs autour du trajet en auto (entre Québec et Montréal) de plusieurs
jeunes : discussions philosophiques en voiture, panne sèche, crises
existentielles, scènes de ménage, états d’âme, ruptures, rencontres en
auto-stop et coups de foudre…
Pure Laine :
télésérie populaire mettant en scène un Haïtien qui émigre au Québec !
Marié à une Québécoise pure souche, il observe et commente avec humour cette
société québécoise qu’il découvre peu à peu ! Ensemble, le couple adopte
une petite fille chinoise : un portrait de famille désopilant qui
représente le Québec multiculturel d’aujourd’hui avec son utopie et ses
paradoxes. Cette série décortique avec humour les préjugés et clichés de la vie
au Québec !
Le
Cœur a ses raisons : télésérie
québécoise, parodique et complètement loufoque qui caricature les soap opera
traditionnels.
La
Grande Séduction : comédie
québécoise qui brosse un portrait de la vie dans les maritimes (= les îles à l’est
du Québec). Essentiellement habitée par des pêcheurs au chômage qui pointent
tous les 15 jours pour chercher le fameux « BS » (le « Bien-être
Social » qui correspond ici à l’équivalent du SMIC).
Les Invasions barbares : les amertumes et états d'âme d'une génération de Québécois (les "baby boomers" ou soixantuitards...) 13 ans après le référendum de 1995. Ce film fait suite, 17 ans après, au Déclin de l'empire américain. Deux films de Denys Arcand pour mieux comprendre le Québec d'aujourd'hui.
Les Invasions barbares : les amertumes et états d'âme d'une génération de Québécois (les "baby boomers" ou soixantuitards...) 13 ans après le référendum de 1995. Ce film fait suite, 17 ans après, au Déclin de l'empire américain. Deux films de Denys Arcand pour mieux comprendre le Québec d'aujourd'hui.
Comédie
mythique de Pierre Falardeau réalisé en 1981, juste après le référendum pour l’indépendance
du Québec…
Dans la
culture québécoise, ce film est un véritable classique : il correspond aux Bronzés
du cinéma français, c’est-à-dire qu’il brosse un portrait type du beauf des
années fin 70.
Elvis
Gratton est un personnage parodique, caricature du beauf québécois fasciné par
les U.S.A. et fan d’Elvis Presley, bref le rêve américain... Derrière la
porte de sa cuisine trône une affiche pour le « non » à l’indépendance
du Québec. Entonnant son fameux Bob save the queen, Monsieur Robert
Gratton ne veut pas perdre ses montagnes rocheuses [la chaîne montagneuse de l’Alberta] :
« Touche pas à mes rocheuses, ma constitution, mon fédéral, mon libéral,
mon bilinguisme, ma cour suprême, pis ma belle reine ». Pour lui, les
« Amaricains » ont « des grosses bombes, des grosses blondes,
des gros boss, des grosses gosses, des gros chars, des gros lards », bref
ils sont très forts… Ses tirades les plus connues sont les suivantes :
« Moi, j’suis fluent dans les deux langues, j’parle bilingue
parfaitement, sans accent », « Moi, j’suis fier d’être Canadien,
comme je suis fier d’être un Québécois-Canadien-Français-francophone d’Amérique
du Nord », « Le Canada, c’est le plus meilleur pays au monde !
Think big ! »