dimanche 16 novembre 2003

Halloween...



« Nos ancêtres les Gaulois… »
… fêtaient l’Halloween 
!

Halloween : « Tradition d’origine écossaise et irlandaise fêtée dans la nuit du 31 octobre, veille de la Toussaint. Ses racines remontent au temps des druides, c’est-à-dire à l’époque pré-chrétienne. Les Celtes honoraient deux dieux majeurs, celui du Soleil et celui des Morts. Ce dernier, nommé Samhain, était célébré en automne, le jour de la nouvelle année celtique ».


Ce jour-là, la légende veut que les fantômes des morts se mêlent aux vivants. On allumait de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. Chaque famille recevait de la braise recueillie dans ce feu sacré pour en allumer un nouveau dans son âtre et protéger ainsi le foyer tout au long de l’année. Depuis, la coutume demeure mais le feu est celui d’une bougie placée dans une citrouille.


À l’époque médiévale, la croyance populaire voulait que les elfes, les fées et les sorcières (qui prenaient parfois l’apparence de chats) apparaissent en ces périodes sombres et froides de l’année. On laissait ainsi à l’entrée des maisons afin d’apaiser les fantômes et d’attirer la bénédiction et la protection des fées pour l’année à venir. Des provisions de friandises permettaient de marchander tout mauvais sort et les déguisements en monstres étaient destinés à effrayer les esprits malins.


Cette coutume populaire fut peu à peu intégrée au rituel chrétien : en 837, le pape Grégoire IV institue en effet la Toussaint, le jour des morts… Halloween est d’ailleurs la contraction de « All Hallow E’en » qui signifie « veille de la fête de tous les Saints ». Tandis qu’en France la culture celte disparaît progressivement, la célébration de Samhain continue à se développer en Irlande, Écosse et Pays de Galles ainsi que dans certaines régions d’Angleterre.
 
Ces traditions d’Halloween furent ensuite importées par les Écossais et les Irlandais en Amérique où Halloween devint une fête nationale à la fin du XIXe siècle. La tradition s’est alors perpétuée avec une « valeur ajoutée » pour les enfants : celle qui consiste à aller sonner aux portes pour réclamer des friandises déguisés en sorcières, en fantômes ou en morts vivants en criant « Trick or treat, smell my feet or give me something to eat ! » et la citrouille a remplacé le navet afin de figurer le personnage de Jack-O’Lantern.
Photo : Anne Massot

mardi 4 novembre 2003

Les mignardises de Charlevoix

Spécialité culinaire : le veau de Charlevoix…
Fromage de la région : le Migneron

De magnifiques paysages composés de collines verdoyantes, de forêts et de prairies bordent le Saint-Laurent. Le relief est marqué dans la région de Charlevoix, créant d’étonnantes pentes à l’entrée des villages installés au creux des vallées (parfois jusqu’à 18 % !). Les maisons sont particulièrement coquettes. Fondé en 1678 au temps de la Nouvelle-France, le village de Baie-Saint-Paul fut le premier lieu d’établissement de la région. Il représente aujourd’hui encore une paisible escale pour le voyageur en pèlerinage sur les traces des explorateurs du XVIIe siècle. Enfin, il comble l’amoureux de la nature comme le plus gourmant des gastronomes...
La murale en 3D de Baie-St-Paul...

Baie-Saint-Paul
www.baiesaintpaul.com
Ville de peintres : amateurs ou professionnels, tous les habitants de Baie-Saint-Paul peignent. On trouve ainsi des galeries d’art tous les 10 mètres et des pancartes « Atelier d’artiste » ou « Exposition de tableaux » sur presque toutes les maisons. Quant aux autres, même s’ils ne l’affichent pas, ils peignent pour leur plaisir ou pour passer le temps : « À Baie-Saint-Paul, y’a beaucoup de talents ! Tout le monde n’expose pas, mais tout le monde peint ! »


Gîte Chez Marie-Marthe Bouchard
43, rue Saint-Joseph (418) 435-2927

Marie-Marthe vous accueille dans sa maison centenaire aux planchers qui craquent et au jardin avec petite fontaine et petite mare accompagnées de poupées, grenouilles, nains et flamands roses en céramique. Chambres confortables et déjeuners copieux : œufs, toast, fruits, gâteau et pour accompagner le tout d’exquises confitures maison à la fraise, à la framboise, à la prune, à la poire, à la rhubarbe et à l’érable.
Chez Marie-Marthe

Chocolaterie Cynthia
66-A, Saint-Jean-Baptiste (418) 435-6060

Visiter la Chocolaterie Cynthia, c’est à la fois entrer dans une maison centenaire et pénétrer dans l’univers enchanté du cacao. Véritable caverne d’Ali Baba chocolatée, ce magasin regorge de créations originales à base de délicats pralinés, d’exquises nougatines et autres fudges ahurissants : entre autres ses truffes raffinées et ses envoûtantes roses des sables. Ces délicieux chocolats ravissent même ceux qui n’aiment pas ça d’habitude. La quintessence du chocolat. Une spécialité : un chocolat aux bleuets frais… Tout simplement paradisiaque !

Restaurant Le Mouton Noir
43, rue Sainte-Anne (418) 240-3030

Un chef français cuisine d’excellentes tables d’hôtes composées de 4 services (entrée, entremet, plat, fromage et café) à partir de produits et de viandes régionaux : bavette de bison, tournedos de caribou poêlé aux champignons sauvages, médaillons de veau de Charlevoix glacés au chèvre et corsé au vin de Bourgogne, foie de veau poêlé aux oignons rouges et poivres concassés, lapereau mijoté en sauce avec pruneaux macérés au Cognac, des escargots sauce bourguignonne (oignons, tomates, lardons). Les fromages québécois sont délicieux : du Migneron (un régal) au cheddar extra-fort au lait cru en passant par le fromage bleu baptisé « Ciel de Charlevoix », servis avec bleuets, quartiers de pomme et cerises de terre. En dessert : crème brûlée à l'érable, gâteau aux carottes

NB : Non loin de là, les tables d’hôtes de l’Auberge des Peupliers (Lauréat national de bronze des Grands prix du tourisme Québécois 2001) à Cap-à-l’Aigle et l’Auberge de la Petite Madeleine au Port-au-Persil (ne servent que le soir) sont réputées pour leur fine cuisine régionale.

L'hiver : découvrez L'art de glisser sur la neige...
Chalet à louer à Baie-Saint-Paul : http://www.lamaisonsurlariviere.com